Imagen: http://www.tvhistory.tv/1946-1949.htm
C’est incroyable ce que les espagnols aiment les ragots. Médire du voisin est tout un sport, élevé à la catégorie d’art. La presse fait écho des histoires de jambes en l’air de toute une flopée de gens soi-disant connus, chanteurs, acteurs, politiciens, sportifs… Le pire n’est pas là. Hier je suis tombée sur une interview, à l’aide d’un détecteur de mensonges, d’une femme dont la sœur et la mère sont accusées d’avoir empoisonné l’homme de la famille. Incroyable.
Ce n’est guère étonnant que des programmes de téléréalité aient autant de succès. Nous aimons savoir ce que fait le voisin quand il est chez lui. C’est comme les vieilles cours intérieures de communauté de voisins où tout le monde s’épiait par la fenêtre, mais à niveau d’état. Et encore, si ce n’était que ça…
Ces personnages, issus des pires cauchemars, ou du plus loufoque des films d’Almodovar (danseuses de striptease, gigolos de plage, caïds de quartier, …) se retrouvent plus tard dans les débats politiques et ont le droit d’opiner dans des milieux de communication massive. Leurs opinions sans fondement, leurs commentaires incultes, sont écoutés par des milliers de personnes et répétés à leur tour à l’heure du dîner familial.
En Espagne c’est tout un phénomène de masse, les gens aèrent leurs petites mesquineries à la télé, se demandent en mariage, se disent les pires insultes, s’accusent de crimes… Tout ça en après-midi, pour que la folie atteigne aussi les plus jeunes de la maison, qui passent des hueres et des heures à regarder ces personnages vomir des paroles vides de sens.
Que peut-on attendre d’un pays qui a permis qu’un voleur de convoi de banque et qui s’est empoché des millions d’euros (pesetas à l’époque) devienne un chanteur à succès dont tout le monde recherchait la compagnie ? D’un pays où le pire maffieux qui soit est devenu maire et propriétaire d’une équipe de foot ?
Je ne veux pas dire que la télé en France ait un grand niveau intellectuel, mais au moins les délinquants n’ont pas leur mot à dire, les procès restent aux tribunaux, et les interrogatoires au commissariat, et pas dans le programme de ragots de 16h de n’importe quelle chaîne publique de télévision.
C’est incroyable ce que les espagnols aiment les ragots. Médire du voisin est tout un sport, élevé à la catégorie d’art. La presse fait écho des histoires de jambes en l’air de toute une flopée de gens soi-disant connus, chanteurs, acteurs, politiciens, sportifs… Le pire n’est pas là. Hier je suis tombée sur une interview, à l’aide d’un détecteur de mensonges, d’une femme dont la sœur et la mère sont accusées d’avoir empoisonné l’homme de la famille. Incroyable.
Ce n’est guère étonnant que des programmes de téléréalité aient autant de succès. Nous aimons savoir ce que fait le voisin quand il est chez lui. C’est comme les vieilles cours intérieures de communauté de voisins où tout le monde s’épiait par la fenêtre, mais à niveau d’état. Et encore, si ce n’était que ça…
Ces personnages, issus des pires cauchemars, ou du plus loufoque des films d’Almodovar (danseuses de striptease, gigolos de plage, caïds de quartier, …) se retrouvent plus tard dans les débats politiques et ont le droit d’opiner dans des milieux de communication massive. Leurs opinions sans fondement, leurs commentaires incultes, sont écoutés par des milliers de personnes et répétés à leur tour à l’heure du dîner familial.
En Espagne c’est tout un phénomène de masse, les gens aèrent leurs petites mesquineries à la télé, se demandent en mariage, se disent les pires insultes, s’accusent de crimes… Tout ça en après-midi, pour que la folie atteigne aussi les plus jeunes de la maison, qui passent des hueres et des heures à regarder ces personnages vomir des paroles vides de sens.
Que peut-on attendre d’un pays qui a permis qu’un voleur de convoi de banque et qui s’est empoché des millions d’euros (pesetas à l’époque) devienne un chanteur à succès dont tout le monde recherchait la compagnie ? D’un pays où le pire maffieux qui soit est devenu maire et propriétaire d’une équipe de foot ?
Je ne veux pas dire que la télé en France ait un grand niveau intellectuel, mais au moins les délinquants n’ont pas leur mot à dire, les procès restent aux tribunaux, et les interrogatoires au commissariat, et pas dans le programme de ragots de 16h de n’importe quelle chaîne publique de télévision.
Ces programmes sont des adaptations de formats américains, le problème c'est qu'ils sont un vrai succès ici.
ResponderEliminarJe crois que ce succès, par contre, a une date de caducité. J'espère que ce soit un produit à son âge critique