sábado, 10 de marzo de 2007

Peur

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« Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, à travers moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien, rien que moi. » Frank Herbert. Dune.

Contrôler sa peur est une des choses les plus dures qui existent. La peur est comme une grosse bête qui grimpe dans le ventre, qui prend les poumons dans ses griffes, qui paralyse et le corps et l’esprit. Elle arrête toute action, toute pensée. Elle prend le contrôle du corps et de l’âme et empêche de prendre les bonnes décisions.

Elle apparaît quand on se retrouve face à l’inconnu, face à un trop plein de sensations. L’adrénaline provoque plusieurs effets : le cœur bat plus vite, la respiration se fait saccadée, le corps tremble pour échauffer les muscles en vue d’une possible fuite, la peau transpire et dans les pires cas, les intestins, l’estomac ou la vessie se vident.

Certains diront que se placer soi-même en situation de stress est légèrement masochiste. Et il y a quelque temps j’aurais dit la même chose. Mais il y a longtemps déjà, j’ai décidé d’affronter ma peur et de la laisser passer, comme dans la litanie contre la peur qui ouvre l’article.

Il ne faut pas non plus devenir téméraire, mais se laisser bloquer par le stress est une réaction absurde. Ça fait rater plein d’opportunités. Et puis il y a des peurs irrationnelles, auxquelles il ne faut surtout pas prêter oreille. Par exemple les examens, ou parler en public, ou oser exprimer ses sentiments, ou combattre à l’entraînement. C’est la peur ce qui empêche les gens de briller, d’être heureux. La peur de changer, la peur au ridicule, la peur au refus.

Le courage n’est pas l’absence de peur, mais sa maîtrise.

Si je n’étais pas arrivée à contrôler ma peur, je n’écrirais pas ces articles. Je serais terrorisée à l’idée de ce que vous, qui me lisez, pourriez penser de moi. Maintenant j’ai compris que je préfère partager mes idées et mes pensées. C’est toujours mieux que de rester dans sa coquille. Sans partage, sans communication, il n’y a pas d’évolution possible.

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