miércoles, 28 de febrero de 2007

Le français.



Pourquoi une espagnole se met d’un coup à écrire en français ? Je n’en sais trop rien. Peut-être parce que ça me manque cruellement, parce que j’ai toujours considéré que c’était une belle langue, parfaite pour parler sentiments. C’est une langue conçue pour être chuchotée à l’oreille, la voix rauque après une nuit de vin et de tabac.

J’ai appris à parler français quand je savais à peine parler tout court. J’écrivais avant en français qu’en espagnol, et même ma mère a du s’inscrire à des cours pour pouvoir me comprendre.

Je ne remercierai jamais assez mes parents qui voulurent que leur fille soit bilingue. Ils imaginent pas comment ça aide à mûrir, de connaître plusieurs langues. Avec le langage nous héritons, non seulement un outil de communication, mais aussi une structure de pensée. C’est un peu comme un ordinateur qui travaillerait avec deux OS différents. Il devient beaucoup plus flexible, plus adaptable.

La plus grande différence entre l’espagnol et le français c’est le sujet. En France, le sujet est toujours explicite, même pleuvoir ou neiger ont un « il » devant (Ça pourrait être « elle », ou pas ?), tandis qu’en Espagne, le sujet vient du contexte, il est rarement énoncé dans une phrase.

Si nous comparons les mentalités des deux pays, les espagnols tendent à se mettre en second plan, à diminuer leurs succès, à maximiser les échecs. Les français, par contre, obligés de mettre le « je » partout, seront beaucoup plus conscients de leurs action, fiers de revendiquer leurs actes.

Deux langues et deux façons d’appréhender le monde, d’intérioriser la réalité, d’exprimer des idées.

En Espagne on dit « te quiero » (t’aime ou te veux, ça dépend) en français on dit JE t’aime ou JE te veux. Et c’est là qu’est toute la différence.

martes, 27 de febrero de 2007

¿Quién eres?

La primera pregunta que se hacen los otros cuando te conocen es “¿Quién eres?”, la que suelen hacer es “¿Cómo te llamas?”

¿Te has parado a pensar alguna vez cómo te defines? ¿Cuáles son las primeras palabras que surgen cuando te tienes que presentar ante un desconocido? ¿Cómo prefieres definirte?

Cuando quiero dar una imagen neutra, digo que soy bióloga, que estudio un MBA, que me gusta hacer deporte, leer, viajar, salir con los amigos, ir al campo,…

Cuando decido pasar al nivel siguiente, digo que soy bioquímico, que mi deporte es el karate, que leo novelas eróticas del S XVIII, que estuve cinco años viviendo en Francia, que no salgo mucho porque prefiero una buena cena con un buen vino, que cuando voy al campo me llevo las guías de plantas, árboles y pájaros y me paso el día con los prismáticos al cuello dando el coñazo con las especies y apuntando y dibujando cosas en mis cuadernos,…

Y cuando se me conoce un poco más, se sabe que soy muy sociable pero muy reservada, que me gusta contar mis experiencias a los demás con la esperanza de que les sirvan para algo, y también por el placer de poner palabras a hechos, situaciones o sentimientos, que me preocupo mucho por la gente que quiero, a veces demasiado, que me encanta escribir pero no que me lean,…

Eso no es todo. Es difícil definir a una persona con cuatro párrafos. Lo que sí que espero es darte ganas de volver a descubrir el resto.