miércoles, 28 de marzo de 2007

Obligée


Avez-vous remarqué que les choses que nous faisons par obligation sont souvent mal faites ? Et même si elles sont bien faites, elles sont réalisées avec un état d’esprit assez particulier. On ne se sent pas tellement responsable de nos actions, puisqu’ « on m’a obligé » ou « je suis des ordres ».

Les humains vivons en cage, ou en cages. Au long de notre vie nous changeons une cage par une autre, la famille, l’école, la fac, les amis, le travail… Nous sommes obligés de satisfaire tout le monde, d’être parfaits dans chaque facette de nos vies, d’être souriants, conciliateurs, aimables, même quand nous n’en avons pas la moindre envie.

Et le pire c’est qu’à force de s’enfermer, on finit par ne pas voir la cage. Par ne plus se rendre compte de la quantité de mouvements, de compromis acquis avec les acteurs de ce grand scénario qu’est notre vie quotidienne.

Ça m’énerve. Faire quoi que ce soit par obligation, ça m’énerve. Et je sais que je ne peux pas échapper à beaucoup de mes obligations, aller en cours, faire mes courses, cuisiner, repasser, ménage. J’ai aussi des obligations qui me produisent une grande satisfaction : les entraînements de karate, écrire dans le blog, participer dans les blogs des autres, dans les forums.

Je suis arrivée à un accord avec ma famille. Avant je devais aller manger chez eux tous les dimanches, maintenant je vais quand je veux, et on est tout de bonne humeur quand on se voit, c’est un délice, puisque nous ne nous sentons pas obligés d’être aimables. Depuis, j’organise mieux mes WE, je suis plus contente de partager un repas de temps en temps avec eux, sans le besoin de devoir le faire par obligation.

Même chose pour les amis. On se voit quand on en a vraiment envie, sans contraintes, et on s’amuse bien plus que lorsqu’on se voyait tous les vendredis soir.

Pareil pour le travail. Il faut bien choisir où on va passer la plupart de la journée, car, si le travail nous déplaît, les huit heures minimum qu’on va passer à faire des tâches qui ne nous plaisent pas peuvent devenir infernales.

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