"Un jour, un jeune disciple approcha son maître pour lui dire :
_ Maître, un de tes amis dit de mauvaises choses sur toi
_ Attends _ Interrompit le maître _ As-tu déjà fait passer ce que tu vas me raconter par les trois portes ?
_ Quelles portes?
_ La première c’est la vérité. Es-tu sur que ce que tu vas me dire est totalement vrai?
_ Non, je l’ai écouté chez des voisins.
_ Au moins le commentaire aura passé par la deuxième porte, la bonté. Ce que tu vas me dire… C’est bon pour quelqu’un ?
_ Non maître, au contraire.
_ Et par la dernière porte, le besoin. Est-il nécessaire que je sache ce que tu veux me dire ?
_ Non, ce n’est pas vraiment nécessaire.
_ Alors _ dit le maître_ Si ce n’est pas vrai, ni bon, ni nécessaire, la meilleure des choses est de l’oublier pour toujours. "
Nous pensons rarement avant de parler. Nous sommes si pressés, si habitués à avoir des réponses tout de suite, que nous ne sommes plus conscients des conséquences que nos paroles peuvent avoir sur les autres.
Combien de fois as-tu édulcoré la réalité, as-tu caché ton point de vue par peur de que ton interlocuteur pourrait penser ? Combien de fois as-tu maintenu des propos qui n’étaient ni vrais, ni bons ni nécessaires ?
J’ai toujours dit à mes amis « si tu ne veux pas connaître la réponse à ta question, ne la pose pas. Si tu la poses, tu auras la vérité, telle que je la vois ». C’est incroyable la quantité de choses que nous demandons aux autres dans l’espoir qu’ils vont répondre ce que nous avons envie d’écouter. Et aussi les mauvaises réactions quand les réponses ne s’ajustent pas à leurs fantasmes.
Nous nous cachons souvent derrière des mots tels que diplomatie, politique, amour ou amitié pour justifier nos petits mensonges, nos petites mesquineries de tous les jours. Et après nous insultons les politiciens, les professeurs, les figures d’autorité pour faire de même.
Un peu plus de réflexion sur les mots que nous écrivons, les paroles que nous prononçons tous les jours. Nous ne sommes pas obligés de mentir à tout bout de champ, de prêter ouïe à tous les ragots que nous écoutons, de dire des choses que nous ne pensons pas.
_ Maître, un de tes amis dit de mauvaises choses sur toi
_ Attends _ Interrompit le maître _ As-tu déjà fait passer ce que tu vas me raconter par les trois portes ?
_ Quelles portes?
_ La première c’est la vérité. Es-tu sur que ce que tu vas me dire est totalement vrai?
_ Non, je l’ai écouté chez des voisins.
_ Au moins le commentaire aura passé par la deuxième porte, la bonté. Ce que tu vas me dire… C’est bon pour quelqu’un ?
_ Non maître, au contraire.
_ Et par la dernière porte, le besoin. Est-il nécessaire que je sache ce que tu veux me dire ?
_ Non, ce n’est pas vraiment nécessaire.
_ Alors _ dit le maître_ Si ce n’est pas vrai, ni bon, ni nécessaire, la meilleure des choses est de l’oublier pour toujours. "
Nous pensons rarement avant de parler. Nous sommes si pressés, si habitués à avoir des réponses tout de suite, que nous ne sommes plus conscients des conséquences que nos paroles peuvent avoir sur les autres.
Combien de fois as-tu édulcoré la réalité, as-tu caché ton point de vue par peur de que ton interlocuteur pourrait penser ? Combien de fois as-tu maintenu des propos qui n’étaient ni vrais, ni bons ni nécessaires ?
J’ai toujours dit à mes amis « si tu ne veux pas connaître la réponse à ta question, ne la pose pas. Si tu la poses, tu auras la vérité, telle que je la vois ». C’est incroyable la quantité de choses que nous demandons aux autres dans l’espoir qu’ils vont répondre ce que nous avons envie d’écouter. Et aussi les mauvaises réactions quand les réponses ne s’ajustent pas à leurs fantasmes.
Nous nous cachons souvent derrière des mots tels que diplomatie, politique, amour ou amitié pour justifier nos petits mensonges, nos petites mesquineries de tous les jours. Et après nous insultons les politiciens, les professeurs, les figures d’autorité pour faire de même.
Un peu plus de réflexion sur les mots que nous écrivons, les paroles que nous prononçons tous les jours. Nous ne sommes pas obligés de mentir à tout bout de champ, de prêter ouïe à tous les ragots que nous écoutons, de dire des choses que nous ne pensons pas.
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