jueves, 15 de enero de 2009

Indignante


Faustino Soria Morales, presidente de la RFEK, falleció hace unos días.

En todos los foros que conozco donde se habla de karate, los mensajes de condolencias se suceden, se acumulan, y nos recuerdan la tragedia de la familia, los alumnos y los amigos, que han perdido una pieza de sus vidas para siempre.

La muerte de un ser querido, y más si es de forma súbita e inesperada, es un golpe muy duro para los que quedan aquí, y el dolor que sienten me parece merecedor del más profundo respeto.

Por eso me indigno, me cabreo, me sale humo por las orejas, cuando leo las noticias que van apareciendo en los medios sobre este asunto. Noticias especulativas, con o sin fundamento, que sólo alimentan el morbo de los que buscan emociones fuertes y mojar en la sangre y la pena ajenas.

No quiero imaginar el dolor de sus allegados cuando descubran en periódicos locales, nacionales, minoritarios, principales, en cualquiera (hoy en día todos son accesibles gracias a la red) algunos de los artículos que se han redactado estos días.

Desde aquí, quiero reiterar mi disgusto por los acontecimientos, y expresar mi repugnancia hacia los medios que, como buitres alrededor de un despojo, se nutren de sucesos, cuanto más retorcidos, mejor. Confío en que algún día se conocerá la verdad de todo este asunto para que aquellos que hoy le lloran puedan, por fin, descansar.

Hasta ese día, señores de la prensa, por favor, dejen de difamar, de exagerar, de especular, de buscar el titular fácil. Por favor, dejen a los muertos en paz.

martes, 13 de enero de 2009

Hier



Hier je suis allée au dojo après près d'un mois sans sport. Une lésion au poignet, puis un gros rhume, puis le manque d'envie, le froid, le sofa, la télé... Sont autant de raisons pour échapper à l'obligation auto-imposée d'aller faire du sport trois fois par semaine.

Pas cool d'aller en cours après quatre kilos gagnés à force de dîners en famille, de bon vin, de gâteaux, de console et de soirées cocooning devant le film du soir.

Et je n'avais pas envie. Il fait froid. Plus froid que d'habitude en hiver. Il neige. Les trottoirs sont gelés là où ils ont pas répandu du sel, et la perspective de sortir, les cheveux mouillés, vers onze heures du soir, n'était guère alléchante.

De toute façon, je suis allée. Une heure et demie d'exercice, de sueur, de sourires, de cris, de techniques, de copains. Une heure et demie d'apprentissage et d'enseignement. Une heure et demie de zen, d'absence de pensées, d'oubli du quotidien.

Trop bon.

Quand je suis rentrée, la tête mouillée, les membres endoloris, les jambes en coton, je me sentais enfin entière.

Je n'étais pas consciente de combien j'aime le karaté et comment ça me fait sentir. Je ne me souvenais pas de la sensation de satisfaction quand j'arrive à réaliser une technique difficile suffisamment bien. De la fatigue après un cours, mais avec la sensation d'avoir été à la hauteur des circonstances. Et surtout, de l'eau chaude de la douche coulant sur la peau après une longue séance.

Pour l'année qui commence, j'essayerai de ne pas rater mes cours. Et si je ressens la tentation de rester glandouiller à la maison un jour où je devrais aller au dojo, je relirai ce post, histoire de me souvenir de combien j'aime mon sport.