Choisir

La France va bientôt choisir son président. Les élections approchent et les candidats promettent tout et n’importe quoi pour occuper le fauteuil aux Elysées. Ils baisseront les impôts, augmenteront les dépenses publiques, réduiront le chômage à force de subventions…

Des promesses vides.

La France ne peut pas continuer de maintenir l’économie telle qu’elle est actuellement. C’est dur à admettre, mais les charges patronales des entreprises sont trop chères, virer quelqu’un relève plus du parcours du combattant qu’autre chose, les 35h n’ont pas permis la création de plus de postes fixes de travail, mais empiré les conditions de ceux qui existaient déjà et descendu la productivité du pays.

J’ai toujours pensé que c’était un beau pays pour y travailler, mais pas pour entreprendre. Créer une entreprise en France relève plus du suicide que de la génération de richesse et de nouvelles idées.

Jusqu’à ce que les politiciens et les citoyens ne soient pas conscients que le maintien de l’état tel qu’ils le connaissent revient trop cher.

Et là on revient aux dilemmes des économies européennes, très interventionnistes, centrées plus sur l’État que sur l’individu. Qu’est ce qui est mieux ? Augmenter les impôts et redonner aux citoyens cette richesse via un énorme appareil d’état sous forme d’éducation, aides sociales, santé ? Baisser les impôts et laisser chacun administrer ses revenus comme bon lui semble, sans l’intervention des pouvoirs supérieurs ?

Jusqu’à quand les français vont accepter de payer pour tous ceux qui ne veulent pas travailler et vivent des aides de la CAF ? Ou de payer les salaires du plus grand nombre de fonctionnaires de l’UE ?

Ce qui me fait vraiment peur c’est que le scénario des dernières présidentielles se répète. Qu’il y ait un illuminé divin dans le style de Le Pen qui promette ce que les français semblent vouloir avec tant d’envie. La promesse de calme, de « La France pour les français », la sécurité dans les villes et plus de restrictions des libertés individuelles.

Enfin, à vous de décider le 22 avril.