Censuré

Qui décide ce que je peux dire ou pas ?

Il y a de nombreux débats ouverts sur le net à propos de codes de conduite ou de bonnes manières sur le net en ce moment.

Et c’est bizarre, parce que j’avais l’impression que ça fait des années que le terme « netiquette » fut créé pour ce genre de chose. Mais là, bien sûr, ce sont des américains qui le disent, alors ça a l’air tout neuf et avant-gardiste.

Alors, le débat est ouvert. Tout est permis dans la blogosphère ou le propriétaire du blog doit faire en sorte de modérer les commentaires ? Et dans ce dernier cas , jusqu’où aller pour pas que ça puisse être appelé censure ?

A mon avis (pas besoin qu’il soit humble, l’avis, puisque c’est mon blog), ici tu es chez moi. Tu dois donc accepter mes règles. Je ne te demande pas d’être d’accord ou pas avec moi, simplement d’être poli dans tes commentaires. Et poli ne veut pas dire pas de gros mots, ou pas de ceci ou de cela, je demande juste des interventions argumentées. Pas d’insultes gratuites donc.

Un autre problème c’est l’anonymat. Dans certaines pages, c’est réglé, puisqu’il est nécessaire de s’enregistrer pour participer aux débats. Dans un autre article je parlais des vies réelles et des vies virtuelles. Je ne comprends pas le syndrome de la personnalité multiple. On est ce qu’on est qu’on soit identifiés ou pas. Si je ne n’insulte pas les gens dans la rue (même au volant) je ne vois pas pourquoi j’irai le faire sur un forum ou un blog. Mais il y en a qui devraient être bannis du web.

Et on arrive au fin fond de la question… C’est qui qui décide qui doit être banni ? C’est qui qui décide que je peux lire ou pas ?

Sur mon blog c’est moi. Mais si quelqu’un veut créer un autre espace sur lequel dire que tout ce que je raconte ce ne sont que des conneries, ai-je le droit de demander qu’il soit banni ? Non, non et mille fois non.

Le web est libre, que chacun peut y exprimer ses opinions, ses envies, ses actions, et surtout, son désaccord. Et c’est du désaccord, de la discussion, d’où naissent les bonnes idées.