martes, 24 de abril de 2007

Courses

Je mange tous les jours. Je ne peux pas l’éviter, je suis accro à ça. Et j’aime manger, je ne fais pas que me nourrir. Les charcuteries, la viande, le poisson, les légumes… J’aime tout. Je prends un plaisir indécent à manger, à savourer, à prendre mon temps pour cuisiner et bien choisir les menus.

Ce que je ne supporte pas c’est de faire les courses. Avant j’allais dans des grandes surfaces style Auchan ou Carrefour. Je prenais la voiture, et je suivais docilement mon caddie d’allée en allée. J’ignore si c’est la musique ringarde, les voix en off qui annoncent des prix imbattables par les haut-parleurs, les couleurs, les lumières, la queue interminable à la caisse ou quoi, mais les supermarchés me font devenir une autre personne. Une sorte de Dr. Jeckill et Mme Hyde, je me sens mal, je veux juste finir et m’enfuir.

Aujourd’hui je n’ai pas pu m’échapper. Mon frigo était vide. Très vide. Juste un bout de fromage rassis, un poivron qui avait connu des jours meilleurs, quelques bières, et deux bouteilles de vin blanc. Le frigo typique d’une célibataire très occupée.

J’ai donc pris mon sac, descendu les escaliers, et traversé les deux rues qui me séparent de mon supermarché de quartier. Il y a pas autant de choix, mais au moins c’est calme.

Vous êtes-vous rendu compte de la traîtrise de ces endroits ? Non seulement ils sont agencés de telle façon que tu dois tout parcourir pour trouver ce que tu as écrit dans ta liste des courses (zut, oubliée à la maison) mais aussi pour que tu prennes plus de choses que ce dont tu as besoin.

Les fraises. Je suis célibataire. Et même si j’adore les fraises je ne vais pas manger toutes celles du caisson en bois qui séjourne dans ma cuisine. Deux kilos de fraises. Pas chères, ça oui, juste un tout petit peu plus qu’un seul kilo. Alors je me suis dit, pourquoi pas, puisqu’elles ont l’air mûr. Et les fromages. Je prends toujours plus ou moins les mêmes, mais avec une offre spéciale, pourquoi pas en prendre deux (Je vais devoir les congeler, et oui, ça se congèle le fromage). Et puis comme ça pour tout.

Résultat des courses, un ticket kilométrique, une addition bien salée, le dos en compote après transport des emplettes, des remords pour avoir cédé une fois de plus à la gourmandise. Et merde ! J’ai encore oublié la moitié des trucs.

Demain j’y retourne.


1 comentario:

  1. Y a une façon de faire ses courses pour éviter ce genre de déboire. Je t'expliquerais via msn.

    Sinon, moi aussi je suis accroc à la nourriture. Avant c'était juste de temps en temps, pour faire comme tout le monde, et puis c'est devenu une habitude... Fallais que je bouffe tout les jours. Aujourd'hui, j'ai besoins de trois prises quotidiennement. Au minimum.

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