viernes, 11 de mayo de 2007

Crash




Mon ordi a décidé hier qu’il ne voulait plus rien faire. Rien du tout. Et en plus il ne m’a même pas donné le temps de faire un backup de certaines données. J’avais, heureusement, partitionné mon disque dur et gardé tous mes documents, photos et musique à part, mais c’est quand-même énervant de se retrouver à devoir refaire ses favoris sur le navigateur, et tous les mots de passe ou autres.


Quand j’avais déjà formaté et réinstallé mes logiciels, je me suis aperçue que rien n’était perdu, puisque deux jours auparavant j’avais été obligée, pour une histoire de cours et de rapports à rendre, de configurer Netvibes en tant que page de démarrage de mon navigateur. J’y avais mis un onglet “Favoris” et ça m’a permis d’exporter le fichier et le réinstaller chez moi.


Au premier moment je me suis dit vive le net 2.0! Qui me permet de garder mes données online et les récupérer quand j’en ai besoin, puis après j’ai commencé à penser à l’énorme quantité d’infos personnelles qui sont éparpillées ici et là sur le web. Ça fait peur.

Et il y en a de plus en plus. Mon blog, mon webmail, Netvibes, Bloglines, Twitter, pages de networking style Viadeo, messagerie instantanée, et un long etc. de pages hébergées on ne sait pas trop où, qui stockent nos préférences et nos comportements sur le net.

Il y en a qui disent que maintenant nous sommes trop solitaires, que nous passons les heures seuls devant un écran, que nous ne communiquons plus. Mais ce n’est pas vrai. Nous sommes tous interconnectés, notre vie est bien plus publique qu’avant Internet.

En tout cas ça fait peur, lorsqu’on cherche nos noms et prénoms sur Google et qu’on voit des résultats s’afficher, des articles postés il y a des années, des petites annonces sur des forums, ou autres données qu’on croyait enfuies dans la nuit des octets.

C’est pour ça que je préfère poster sous pseudo, que les derniers résultats qu’affiche Google quand on cherche mon nom datent de 2004 et que je préserve comme je peux mon petit bout d’intimité.

Si tu me cherches, tu me trouves. Et ce n’est pas une menace, c’est absolument vrai.


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