Chroniques de Barnia II

Cela fait une semaine que j’habite à Barcelone. Et ça me plaît.

La ville est une merveille. Entre la mer et la montagne, avec un climat doux qui me permet, encore maintenant de me promener en t-shirt et aux plus osés de se baigner à la plage. La bouffe est fantastique, de plus, il y a des petits restaurants partout, des endroits où s’asseoir, boire une bière bien froide à la terrasse, et demander des petites choses à grignoter, et tout ça en manches courtes en novembre…

Côté gens, rien à dire. Les catalans peuvent être plus ou moins haïs à Madrid, et c’est vrai qu’ils parlent une autre langue, mais ils changent rapidement à l’espagnol si on leur demande, et je n’ai pas eu de problèmes jusqu’à présent. Ils sont fiers de leur culture et de leur région et ont des raisons de l’être, puisqu’ils habitent dans une des plus belles zones du pays.

L’appart dans lequel j’habite est très sympa. Un sous-sol, d’accord, avec peu de lumière, mais assez grand, confortable et dans un des plus beaux quartiers. Très tranquille le soir, et j’ai, enfin, une chaudière qui marche.

Si je dois tirer un enseignement de ces derniers mois, je dirais qu’il est très important d’évaluer les opportunités, les offres, les différents chemins qui s’ouvrent devant toi, avant de prendre des décisions. Mais il est important aussi de ne pas se bloquer à l’heure de choisir à cause de l’analyse.

Si c’est vrai que j’ai refusé plusieurs offres d’emploi, je peux me vanter d’avoir trouvé un travail qui me plaît énormément, avec des collègues incroyables, et des chefs qui me donnent carte blanche pour organiser non seulement mon emploi du temps, mais toute l’entreprise. Je prends des décisions, j’assume mes responsabilités, et je me rends compte que le fait d’avoir fini mon MBA me donne les outils nécessaires pour me dépatouiller sans problèmes.

Le bilan de la première semaine est très positif, et je suis de plus en plus persuadée de la justesse de ma décision. J’apprends, je travaille, je m’amuse, et ce qui est pour moi le plus important : j’ai drôlement envie d’aller travailler le matin, et me promener en ville le soir, et ça, ça ne se paye pas avec de l’argent.