domingo, 3 de junio de 2007

Respect

Il se créé des relations très spéciales entre un maître d’arts martiaux et ses élèves. Vu que dans ce genre d’activité il y a une partie sport et une partie philosophique, pour certains ce sera juste un moyen de rester en forme tandis que pour d’autres ça tient plus de la religion que d’autre chose. Le maître devient alors ami, père, gourou, entité imbue d’un savoir non accessible au commun des mortels.

Il y en a qui cherchent juste des clients, donnent leurs cours et puis attendent une paye à la fin du mois, il y en a qui cherchent des élèves pour leur transmettre le savoir acquis pendant de longues années d’entraînement, et il y en a qui cherchent des disciples qui les suivront aveuglement.

Pour ce qui est des premiers, il n’y a pas de problème si tout le monde est d’accord. Les cours risquent d’être monotones et ennuyeux, mais la relation reste saine. Les deuxièmes sont les meilleurs, et les plus rares aussi. Si on tombe sur quelqu’un comme ça, il faut absolument le conserver. Les derniers sont monnaie courante dans le milieu. Leurs élèves deviennent des fanatiques fous furieux et sont prêts à tout pour plaire.

Il existe des règles très strictes à suivre à l’intérieur du dojo. Elles impliquent humilité, contrôle et respect. Surtout le respect. Ce n’est pas pour rien qu’on salue à l’entrée, à la sortie, et à chaque série d’exercices. Les élèves doivent un respect absolu à leur maître mais celui-là est tenu de leur rendre la pareille.

Le problème est que parfois, ivre de son pouvoir, et des attentions des disciples, le maître outrepasse ses attributions et abuse. Et ça, ce n’est pas acceptable. Il ne faut pas tolérer les abus. D’aucune sorte. Le maître n’est, au fond, qu’un coach, il est aussi humain et faillible que n’importe lequel d’entre nous. On le voit faire des prouesses pas communes, c’est vrai, et on aimerait pouvoir bouger comme lui, c’est pour ça qu’on suit ses cours, n’est-ce pas ? Mais de là à se laisser faire, c’est une toute autre histoire.

Le respect nous est du à tous et à toutes. À l’intérieur et à l’extérieur du dojo. Aussi bien dans les gestes et les faits que dans les paroles. Nous sommes peut-être des ignorants quand à l’art que pratique maître, mais nous avons droit à dire non si certaines choses ne nous plaisent pas.

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