martes, 13 de enero de 2009

Hier



Hier je suis allée au dojo après près d'un mois sans sport. Une lésion au poignet, puis un gros rhume, puis le manque d'envie, le froid, le sofa, la télé... Sont autant de raisons pour échapper à l'obligation auto-imposée d'aller faire du sport trois fois par semaine.

Pas cool d'aller en cours après quatre kilos gagnés à force de dîners en famille, de bon vin, de gâteaux, de console et de soirées cocooning devant le film du soir.

Et je n'avais pas envie. Il fait froid. Plus froid que d'habitude en hiver. Il neige. Les trottoirs sont gelés là où ils ont pas répandu du sel, et la perspective de sortir, les cheveux mouillés, vers onze heures du soir, n'était guère alléchante.

De toute façon, je suis allée. Une heure et demie d'exercice, de sueur, de sourires, de cris, de techniques, de copains. Une heure et demie d'apprentissage et d'enseignement. Une heure et demie de zen, d'absence de pensées, d'oubli du quotidien.

Trop bon.

Quand je suis rentrée, la tête mouillée, les membres endoloris, les jambes en coton, je me sentais enfin entière.

Je n'étais pas consciente de combien j'aime le karaté et comment ça me fait sentir. Je ne me souvenais pas de la sensation de satisfaction quand j'arrive à réaliser une technique difficile suffisamment bien. De la fatigue après un cours, mais avec la sensation d'avoir été à la hauteur des circonstances. Et surtout, de l'eau chaude de la douche coulant sur la peau après une longue séance.

Pour l'année qui commence, j'essayerai de ne pas rater mes cours. Et si je ressens la tentation de rester glandouiller à la maison un jour où je devrais aller au dojo, je relirai ce post, histoire de me souvenir de combien j'aime mon sport.

No hay comentarios:

Publicar un comentario