domingo, 14 de octubre de 2007

La Beauté



Il y en a qui ne voient la beauté que dans une sculpture, un tableau, une mélodie, une expression d’art institutionnalisé. Il y en a qui ne voient la beauté que dans un corps jeune et parfait, une sourire digne des annonces de dentifrice, des fesses libres de cellulite.

Malheureusement, la société dans laquelle nous vivons rend un culte absolu à des standards esthétiques totalement irréels pour la plupart des gens, générant un sentiment de frustration qui enveloppe tout.

Nous avons une chance incroyable. Nous vivons dans un monde d’abondance, où tout se trouve à un clic de distance. Et en même temps, nous dépensons des sommes folles dans des produits miracle qui promettent la jeunesse éternelle.

Après une bande annonce de n’importe quel produit à la télé, que ce soient des lessives, des biscuits ou des voitures, se regarder face à face dans un miroir nous fait sentir que nous ne sommes pas parfaits. Nous vivons dans un monde qui prime le paraître sur l’être, le superficiel sur le profond, le sentir sur le penser.

Dans un tel environnement, c’est dur de se mettre à nu. Je ne parle pas que de dénuder l’âme et laisser un autre être humain accéder aux parties les plus profondes de nos pensées, ça c’est dur dans n’importe quel contexte. Je parle surtout de l’acte d’enlever les couches protectrices de tissu qui enveloppent nos corps et permettre à d’autre de voir les imperfections de notre peau, les rides, les fesses un peu molles, les plis de notre ventre, les taches rouges, les boutons du dos.

Je reviens d’un weekend à la plage, et de voir comment plein de monde, de tous âges et conditions physiques, profitent des derniers jours de soleil et baignade, et je m’émerveille autant devant l’enfant qui court que du retraité qui ose entrer dans l’eau.

Le corps humain est beau, toujours, qu’il soit haut ou bas, gros ou mince, bronzé ou pâle…

Je revendique la beauté naturelle, avec cet éclat intérieur que nous avons tous, l’absence de complexes, l’orgueil des courbes et des droites. Parce que chaque cicatrice est un souvenir, chaque kilo en trop est fait de bons dîners et de plaisirs culinaires, chaque ride est un sourire, chaque tache de rousseur un rayon de soleil…

1 comentario:

  1. La sociedad actual, con su idea de "unificar", intenta que todos seamos iguales: iguales en pensamiento (las diferencias políticas son cada vez más imperceptibles) e iguales en nuestro aspecto. Se tiende a que todos seamos el estereotipo del cuerpo perfecto.
    Precisamente son las imperfecciones las que nos hacen únicos. Es lamentable oír a gente de treinta años decir que no quieren envejecer. No quiero ni pensar en encontrarme dentro de unos años (si llego entero hasta entonces) a alguna amiga con el aspecto que tiene ahora. Me da hasta miedo.
    Debemos convivir y valorar nuestra mismidad en todas sus facetas. Y la física es una de ellas.

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