miércoles, 27 de junio de 2007

Qualité

J’imagine que vous avez remarqué la baisse de qualité des articles de ce blog le dernier mois. En tout cas, c’est sur que je traverse un moment assez tendu. La fin du MBA, la recherche de travail, les examens, et toute la tension de la fin d’une étape m’ont fait perdre l’inspiration habituelle.

Les périodes de transition sont toujours difficiles, que ce soit dans la vie privée ou professionnelle. S’adapter aux nouvelles circonstances exige un effort et une certaine introspection et je pense qu’il faut prendre le temps de se connaître un peu plus et de fixer des objectifs clairs. Si on se lance dans le changement la tête baissée et les yeux fermés, le risque de commettre des erreurs augmente.

Par contre, l’absence de mouvement, d’adaptation et de changement ne conduit nulle part. C’est sur que ça effraye, et que ce n’est pas évident de se remettre en question, mais la récompense attend au bout du chemin, que ce soit la possibilité de travailler dans un environnement agréable, de vivre là où on a toujours rêvé, d’apprendre une langue ou de pratiquer un sport qu’on aime.

Le changement est nécessaire à la vie. Stagner dans la routine peut donner un semblant de sécurité, mais ce n’est qu’une apparence, puisque rien n’est permanent. Cette pensée est le cœur de la philosophie bouddhiste, le changement perpétuel, et si je ne suis pas d’accord avec d’autres points de cette religion, j’approuve sans réserves le besoin de nouveautés. Le désir d’être meilleur fait partie de chacun d’entre nous, et je ne veux pas parler ici de succès matériel, ni spirituel, simplement du fait de se sentir bien avec soi-même et de la merveilleuse sensation de se savoir là où il faut quand il le faut.

Les métamorphoses exigent toujours une énorme quantité de ressources, l’être qui sort de l’autre côté n’est jamais le même, il a appris, mûri, changé. Le problème que beaucoup voient est la douleur inhérente au processus, inévitable celle là. Moi je ne peux que répondre par une métaphore qui, même très utilisée, n’a rien perdu de sa fraîcheur. La chenille a surement peur avant de s’enfermer dans un cocon, et ça fait probablement très mal d’avoir des pattes et des ailes qui poussent de partout, mais si ce n’était pas pour ça, elle ne pourrait pas se reproduire, ni regarder son monde de l’air. Si elle refusait de s’enfermer dans un cocon pour en ressortir papillon, elle passerait sa vie à ramper, tout près du sol, sans jamais voir l’horizon, sans même savoir que l'horizon existe.

lunes, 25 de junio de 2007

Perspectiva

Todo en este mundo es cuestión de perspectiva. Buscar trabajo no es una excepción, y no termino de entender los nervios y el estrés que genera en muchas personas el hecho de someter su vida, obras y milagros a la evaluación por parte de un entrevistador. Ese sentimiento de “encogerse” delante de un empleado de recursos humanos mientras que escruta nuestro currículum buscando coincidencias entre lo que ellos quieren y lo que tú sabes hacer.

Y es que hay que dejar de ir a la caza del trabajo con las orejas gachas y el rabo entre las piernas. Es una cuestión de cambio de perspectiva. No buscas trabajo, ofreces servicios. Esas pocas líneas del currículum que explican lo que has hecho, lo que has aprendido, lo que sabes hacer, te han costado muchas horas de dedicación, estudio, penas y alegrías. Todo lo que has conseguido aprender, lo que sabes hacer bien, tus aspiraciones, el software que utilizas, los idiomas que hablas, incluso el hecho de ser poseedor de un papelito rosa que te capacita para conducir un vehículo de motor, todo, te ha costado tiempo y esfuerzo. Y son esas habilidades las que pones a disposición de la empresa que crea necesitarlas.

No pides nada, sólo lo que es tuyo por derecho. Estás ofreciendo algo único, una vida de aprendizaje como no existe otra, pues es la tuya. Y piensa que todo en este mundo te enseña algo. Desde ese verano en Irlanda, hasta la última ruptura sentimental, pasando por aquella bronca que tuviste con tu jefe, los seis meses de curro mal pagado en una ETT o el año sabático que te cogiste para recorrer la India. Todo tiene un valor, todo te ha hecho crecer como persona.

Ahora toca explicar qué te aportaron esas experiencias, qué es lo que has sacado de ellas. Explicar, no justificar. No pidas disculpas por haber estado dos meses en paro, cuenta que aprovechaste ese tiempo para aprender a cocinar, que descubriste un museo que aún no conocías, que ayudaste a tu hermanito con sus deberes, que aprendiste a bregar con los funcionarios, que empezaste a aprender japonés o que vendiste postales de UNICEF. Cuenta como cada línea de tu currículum lleva detrás meses, años, días de experiencias enriquecedoras, que te ayudarán a llevar a cabo los cometidos en tu nueva empresa.

Recuérdalo siempre, no buscas trabajo, ofreces servicios, y tienes mucho que dar porque eres únic@.

miércoles, 20 de junio de 2007

Fabuleux WE



Je sais, je sais, ça fait un long moment depuis la dernière fois. Mais le manque de temps et le manque d’idées m’ont éloigné du blog pendant ces derniers jours.

Ce WE j’ai été en Andorre. Je suis allée à la VII coupe Fudo-Shin de karate. Un championnat organisé par le club du même nom tous les ans. Avec les catégories plus jeunes le matin et l’Open le soir.

Cette année il y a eu des nouveautés quand aux prix. Effectivement, pour donner un peu de piment à la chose, le sportif ayant emporté le plus de sanbons (coups à trois points, très durs à faire mais plutôt spectaculaires) à eu droit à un prix de 100€. Alors l’attrait était non seulement dans le caractère international de la compét, mais aussi dans les prix Open et Sanbon.

D’un autre côté, les trophées étaient originaux. Pour une fois ce n’étaient pas des coupes banales, mais le logo du club en 3D. J’ai déjà réservé un pour l’année prochaine…

Une belle exhibition de karate en tout cas. L’organisation magnifique, un très bon niveau sportif, et deux bonnes soirées partagées avec les amis. Une grande réussite.

Mais bon, parlant du WE, c’était la première fois que je voyageais en AVE, le TGV espagnol. L’expérience a été très agréable, bien meilleure que l’avion ou le bus. On peut le prendre jusqu’à Lérida puis un bus jusqu’en Andorre.

Puis dimanche je suis allée aux thermes de Caldéa. Une matinée de relax, de soins et de sauna et jacuzzi. Une merveille.

Andorre est toujours un beau pays, plein de montagnes, vert, où l’on mange très bien. Les gens sont accueillants et sympathiques. C’est l’endroit idéal pour faire du shopping vu la variété de magasins en tout genre qu’on y retrouve.

Un WE parfait, en bonne compagnie, passé à faire les choses que j’aime. Un havre de calme dans la tempête de ma fin de MBA.

viernes, 8 de junio de 2007

Vergüenza

Estos últimos meses no he parado de sentir vergüenza. Si a veces ha sido propia, las más ha sido ajena:

Por el escándalo-culebrón-OPA de Endesa, las declaraciones de Conthe y la falta de independencia de la CNMV.

Por la falta de elegancia y visión política del partido de la oposición al hacer campaña con un tema tan sensible como el terrorismo.

Por el desatino del partido en el gobierno al elegir candidato a la alcaldía de Madrid.

Por la corrupción y los escándalos inmobiliarios en muchos municipios españoles.

Por las muertas a manos de sus parejas y la falta de medios para proteger a los más débiles.

Por el cierre de la Parroquia de Vallecas, sólo porque los curas se acercan al pueblo y hablan su mismo lenguaje.

Por el cura que sólo dará clases de catequesis si se le presenta el papel certificando la objeción de conciencia a la asignatura de Educación para la ciudadanía de los chavales.

Por la ley de igualdad.

Por los accidentes laborales en la construcción y la falta de medios para evitarlos.

Por los once ingresados por intoxicación por drogas los dos primeros días de apertura de las discotecas ibicencas.

Por todas las cosas que hacen que el nuestro sea un país de pan y toros, de pandereta y tortilla de patatas. Por todo lo que hace que no nos tomemos en serio la política, y que no contemos en el plano internacional. Por todos esos detalles que hacen que no podamos hablar en un plano de igualdad con los demás europeos.

Y en cuanto a la vergüenza propia:

Por no haberme preparado un caso para la clase de CRM del profesor Enrique Dans el día que quería lucirse delante de una invitada. Seguro que puedo decir un montón de cosas en mi defensa, que estoy con lumbago, que no me puedo mover, que estoy muy liada con temas familiares… Pero estoy tan harta de oír excusas de políticos que lo único que se me ocurre es decir lo que me gustaría oír a mí:

Pido disculpas en público. Lo he hecho mal. Muy mal. No volverá a pasar.

¿Tanto les cuesta?

lunes, 4 de junio de 2007

Google view


On trouve plein d’articles ces derniers jours à propos de Google view. Les garçons du populaire moteur de recherche ont décidé de se balader en ville et de prendre des photos de toutes les rues pour les accrocher sur Googlemaps. Pour le moment il n’y a des photos online que de quelques villes américaines : Miami, Denver, Las Vegas, San Francisco y Nueva York.

Le bruit vient du fait qu’une femme a publié sur son blog que Google épie son chat, et d’autres se sont plaints parce qu’ils sont identifiables, parfois dans des situations compromettantes. Le fait est que Google non seulement indexe les pages web, mais maintenant prend des photos des rues et des gens qui s’y promènent.

Pour le moment ça reste anecdotique et drôle. Mais pour moi ça va bien au-delà.

Jusqu’où nous allons laisser une entreprise prendre des photos de nous, de nos maisons, de notre intimité, accumuler des données sur nos habitudes de navigation, sur les choses que nous lisons, sur nos mails ou notre agenda ?

Les blogueurs parlent toujours de Microsoft. Ils appellent son OS Windaube, et abrègent le nom comme M$. Presque jamais ils parlent d’Apple ou de Google. Ce sont des entreprises « cool », sympathiques, qui ont une belle image de marque. Steve Jobs a réussit en tant que David face à un Goliath plein de bugs, et Google avec son slogan « don’t be evil ».

En tout cas j’espère qu’ils resteront fidèles à leur devise. Avec leurs derniers achats, Doubleclick, Panoramio, Blogger, Picasa, Youtube, et toutes les applications Web 2.0 qu’ils contrôlent et où ils sont les maîtres incontestés du marché, je ne veux pas penser ce que Google pourrait nous faire avec tout le pouvoir qu’il a sur nous internautes.

Ils ont tellement bien fait les choses, qu’ils sont devenus un monopole naturel. Seront-ils dignes de la confiance qu’on leur accorde ?

domingo, 3 de junio de 2007

Salix alba

Me resulta curioso que cuando nos duele la cabeza pensemos en tomar una aspirina. La mayoría de la gente piensa en Bayer, pese a que ahora hay también genéricos. Muchos conocen el nombre del principio activo, el ácido acetilsalicílico. Pero no son tantos los que saben que los salicilatos se usan desde siempre. La corteza del sauce blanco, Salix alba, tiene un alto contenido en salicilatos y se usaba para curar catarros, fiebres y pequeños dolores.

Muchas otras plantas comunes, de esas que vemos a los lados de los caminos en el campo y a las que no prestamos mayor atención, formaban parte antaño de las farmacopeas de las casas y se usaban para mitigar un poco los dolores comunes.

La retama de escobas, Citisius escoparius, con la que muchos hemos jugado, se usaba como estimulante cardiaco y para acelerar las contracciones durante el parto. Las flores se usaban para hacer colorantes.

El boj, Buxus sempervirens, otro arbusto muy común en nuestros bosques, es conocido sobre todo por la calidad de su madera. Al tener tronco y ramas tan retorcidos, es muy difícil obtener un trozo de madera lo suficientemente grande como para tallarla, pero es muy dura e ignífuga, con un grano muy regular y produce excelentes pipas, utensilios de cocina, fichas de ajedrez... Se pensaba que era una planta que atraía las cosechas abundantes, y por eso se plantaba en huertas y jardines. Se usaba como tinte para el pelo, como antiséptico y para estimular la secreción de bilis o los movimientos del intestino. Pero es muy tóxico si se usa mal.

Otra planta común es el brezo, Calluna vulgaris, cuya madera también es muy dura y se usaba para hacer utensilios, amén de roja, y se usaba para curtir pieles y como tinte para tejidos. Por otro lado, ayuda a curar las infecciones urinarias y las enfermedades renales. Hace unos años se puso de moda para los jardines, no necesita muchos cuidados y tiene unas florecitas rosas o blancas pequeñas y discretas que siempre me han gustado.

El enebro, Juniperus communis, es un buen diurético, además de ligeramente narcótico y antiséptico. También se usa para fabricar ginebra y otros alcoholes. Las bayas de enebro suelen cotizar alto en el mercado y se puede ver gente en la sierra recogiéndolas, aun a riesgo de llevarse unos cuantos pinchazos.

El tejo, Taxus Baccata, que me pone enferma ver plantado en los jardines de niños, es extraordinariamente tóxico. De esta planta se saca la taxina, un antitumoral. Los arilos rojos que rodean las semillas son dulces, pero las semillas al disolverse en el tracto digestivo de los humanos pueden producir la muerte. En cambio, necesitan el tratamiento ácido que les da el aparato digestivo de los pájaros para poder germinar. Hay que lavarse bien las manos después de tocar un tejo. Si te frotas los ojos, se te irritarán. Y si te llevas las manos a la boca, puedes intoxicarte de gravedad.

El tomillo, Thymus vulgaris, se usa como especia, para hacer alcoholes y perfumes. En decocción calma la tos, y es ligeramente calmante. También es antiséptico y destilado se puede usar para los dolores de muelas. Yo lo uso para aderezar guisos de pollo y conejo. Pero en tintura (macerado en alcohol) calma los músculos doloridos.

Ya no volverás a mirar las plantas de la misma manera, no son sólo cosas verdes que se pisan…

Las imágenes vienen de aquí.

Second Life

Cediendo a la moda del momento y por cuestiones académicas que no vienen al caso, he vuelto a Second Life. Y aprovechando la coyuntura, vamos a hablar de ello.

Entrar no es tan complicado como pueda parecer desde fuera. Basta con conectarse a Second Life, bajarse el cliente, instalarlo, y darse un nombre, elegir un apellido, y ya está. Las complicaciones vienen después, cuando hay que personalizar el avatar, vestirlo, cambiarle las facciones de la cara, y moverse por ese mundillo.

Seguir los tutoriales es fundamental para aprender a moverse, a volar y a interactuar con los diferentes objetos que nos vamos encontrando. Además de para enriquecer la experiencia con el empleo de gestos y posturas. Es un mundo con muchas posibilidades, y como todo, requiere su tiempo para ser visitado, comprendido y explotado al máximo.

Es increíble la cantidad de gente que se puede encontrar bailando en las discotecas, tomando el sol en la playa, o paseando por allí. Y hay de todo. Desde gatos que hablan, a seres alados, vampiros o diosas del sexo. Uno de los primeros avatares que me dirigió la palabra fue para preguntarme dónde podía prostituirse…

Como me niego a poner un duro en esto, me pierdo la parte de la experiencia que supone tener propiedades en SL, o incluso tener un sexo funcional, que me permita ahondar en las relaciones con otros avatares, pero no lo lamento tampoco. Existen muchos sitios donde poder conseguir ropa, gestos, o accesorios gratuitos, y no soy tan friki como para ir comprando lencería fina a mi avatar para que se vaya de ligoteo por ahí.

Muchas veces SL se limita a ser un chat en 3D, con personajillos tipo Los Sims 2 en entornos virtuales paradisiacos. Chat en varios idiomas, eso sí, que no todo el mundo habla inglés o español, si bien son una amplia mayoría. Pero no hace falta ser muy listo para darse cuenta de la enorme gama de aplicaciones que puede tener esto. Desde reuniones de trabajo, a desahogo de la vida de todos los días, pasando por visitas a bibliotecas, museos o antros porno. Hay de todo.

Por si acaso, me he limitado las visitas a una hora diaria, que esto engancha, conoces gente, bailas, te diviertes, pero nada como un buen achuchón en la First Life para sentirse vivo.

Respect

Il se créé des relations très spéciales entre un maître d’arts martiaux et ses élèves. Vu que dans ce genre d’activité il y a une partie sport et une partie philosophique, pour certains ce sera juste un moyen de rester en forme tandis que pour d’autres ça tient plus de la religion que d’autre chose. Le maître devient alors ami, père, gourou, entité imbue d’un savoir non accessible au commun des mortels.

Il y en a qui cherchent juste des clients, donnent leurs cours et puis attendent une paye à la fin du mois, il y en a qui cherchent des élèves pour leur transmettre le savoir acquis pendant de longues années d’entraînement, et il y en a qui cherchent des disciples qui les suivront aveuglement.

Pour ce qui est des premiers, il n’y a pas de problème si tout le monde est d’accord. Les cours risquent d’être monotones et ennuyeux, mais la relation reste saine. Les deuxièmes sont les meilleurs, et les plus rares aussi. Si on tombe sur quelqu’un comme ça, il faut absolument le conserver. Les derniers sont monnaie courante dans le milieu. Leurs élèves deviennent des fanatiques fous furieux et sont prêts à tout pour plaire.

Il existe des règles très strictes à suivre à l’intérieur du dojo. Elles impliquent humilité, contrôle et respect. Surtout le respect. Ce n’est pas pour rien qu’on salue à l’entrée, à la sortie, et à chaque série d’exercices. Les élèves doivent un respect absolu à leur maître mais celui-là est tenu de leur rendre la pareille.

Le problème est que parfois, ivre de son pouvoir, et des attentions des disciples, le maître outrepasse ses attributions et abuse. Et ça, ce n’est pas acceptable. Il ne faut pas tolérer les abus. D’aucune sorte. Le maître n’est, au fond, qu’un coach, il est aussi humain et faillible que n’importe lequel d’entre nous. On le voit faire des prouesses pas communes, c’est vrai, et on aimerait pouvoir bouger comme lui, c’est pour ça qu’on suit ses cours, n’est-ce pas ? Mais de là à se laisser faire, c’est une toute autre histoire.

Le respect nous est du à tous et à toutes. À l’intérieur et à l’extérieur du dojo. Aussi bien dans les gestes et les faits que dans les paroles. Nous sommes peut-être des ignorants quand à l’art que pratique maître, mais nous avons droit à dire non si certaines choses ne nous plaisent pas.